Gambie: y a-t-il un espoir pour les jeunes au pays?
juin 16, 2017
Dans une interview accordée à DW, le chef de l'OIM en Afrique de l'Ouest parle de la situation en Gambie et de ses effets sur les migrations. Il y a de l'espoir dans le pays, mais interrompre l'énorme flux de migrants de Gambie vers l'Europe signifie créer de meilleures perspectives pour les jeunes au pays.
Richard Danziger, resonsable de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Afrique de l'Ouest, a accordée une interview à Adrian Kriesch pour le réseau d'actualités internationales allemand, Deutsche Welle, discutant avec lui des derniers changements politiques en Gambie et leurs effets sur les migrations. Voici quelques extraits de l'interview:
«Il faut toujours du temps pour voir les effets. Il est difficile de calculer les changements après un événement. Ce que j'entends, c'est qu'il y a moins de gens qui partent. Il y a beaucoup d'espoir avec le nouveau gouvernement (...) Mais si les gens Ne voient pas plus d'emplois, dans quelques mois, nous pourrions revenir à la situation comme avec le précédant régime.»
«J'ai rencontré plusieurs ministres du gouvernement. Ils sont très préoccupés par le nombre de jeunes qui partent, non seulement pour la perte de capital humain dans le pays, mais aussi bien sûr à cause des perte de vies».
"L'OIM fournit de l'aide aux Gambiens qui reviennent, en particulier ceux qui reviennent de Libye. Cette année, nous avons ramené quelque 700 Gambiens détenus en Libye et nous faisons de notre mieux pour les aider à créer de nouvelles vies ici. Ce que nous allons commencer à faire est de rejoindre les familles et les communautés pour expliquer ce à quoi les jeunes Gambiens doivent faire face si ils prennent la la route vers la Libye et le Nord. Nous utiliserons les rapatriés (qui parleront de leurs expériences) et chercher de convaincre les autres à ne pas suivre le même chemin, se retrouvant en difficulté dans le désert, en Libye ou en Méditerranée et ainsi de suite ".
Source: read all the interview by Adrian Kriesch with Richard Danziger on dw.com/ June 6, 2017